GDF7201 - Dimensions humaines du rapport aux écosystèmes forestiers

Ce cours vise à permettre à l'étudiant de comprendre comment les dimensions humaines définissent la perception des écosystèmes forestiers et en façonnent leur utilisation. Le cours vise également à comprendre comment s'articulent les perceptions autochtones et non autochtones des écosystèmes forestiers et comment s'articule et se manifeste la rencontre de ces perceptions. L'aménagement écosystémique des forêts, en plus de sa composante écologique, exige aussi une bonne compréhension de la dimension humaine (ou socio-économique). Pour ce faire, l'étudiant devra se familiariser avec : - les valeurs et besoins de la société face aux écosystèmes forestiers; - les valeurs et perceptions particulières des autochtones (législation touchant les autochtones, cultures et histoires autochtones, savoirs traditionnels); -le concept de gestion durable des écosystèmes forestiers; - les organisations administratives concernées par la gestion des écosystèmes, particulièrement au Québec; - rôles et responsabilités des différents intervenants et parties prenantes; - notion d'acceptabilité sociale et comment l'évaluer.

Guy Chiasson

Guy Chiasson est professeur de science politique et développement régional. Ses recherches portent sur la gouvernance des territoires locaux et régionaux dans une perspective de développement. Cela inclut d’une part les initiatives locales, mais aussi les politiques centrales qui influent sur le développement et les dynamiques locales.

Annie Montpetit

Annie Montpetit est chargée de cours à l’Université du Québec en Outaouais depuis 2019 où elle enseigne au département de sciences sociales et au département de sciences naturelles. Elle détient un doctorat en sciences sociales appliqués et ses travaux portaient sur l’adaptation aux changements climatiques des communautés canadiennes dépendantes de la forêt. Elle a aussi mené des mandats professionnels liés à la participation dans la gouvernance locale des forêts publiques au Québec et travaille depuis 2022 au Bureau de la scientifique principale à Ressources naturelles Canada, dans le domaine des évaluations environnementales.